Chan Kin-chung, Le poète des choses vues (Les Cent Maîtres de la Peinture Chinoise)
 
Auteur(s) :Chan Kin-chung
ISBN :2-84279-244-0
Date de parution :2005-08
Pages :76
Poids :0.67 kg
Dimensions :260 x 375 mm
Prix :20.00 €
 

Du matin au soir, sommes-nous enthousiasmés par la cacophonie et l'éblouissement de la culture commercialisée, harcelés, excités, séduits, et en même temps exaltés, occupés, accablés ou agités. Mais une fois devant les tableaux de M. Chan Kin-chung, nous sommes aussitôt calmes, comme un lac après l'orage, introduits dans un monde étrange... où il n'y a personne, sauf la vie elle-même; aussi familier qu'inconnu, aussi lointain que proche; sans objets en mouvement, tout est immobile, tout est silencieux, sans le moindre bruit, même le souffle du vent n'existe plus. Des rayons de soleil se projettent ici ou là... puis c'est l'ombre; cela me rappelle une phrase de moi-même « C'est toujours son ombre qui accompagne la lumière ».
Ce fut mes sensations lorsque je vis pour la première fois les œuvres de Chan Kin-chung, au bateau-lavoir, le célèbre lieu de rassemblement des peintres, à Montmartre. Ces sensations, comme un filtre, m'ont dépoussiéré et purifié le corps et le cœur tout entiers.— Monsieur Feng Jicai (vice-président de l'Association des artistes chinois et écrivain)

Pour M. Chan Kin-chung, né en 1939, les années 1950-60 marquées par une soviétisation complète de l'art pictural en Chine étaient la période d'initation de Chan Kin-chung à la peinture et d'accès à l'enseignement des beaux-arts.
Comme il a quitté le continent chinois et s'est intallé à Hong Kong, Chan Kin-chung a pu éviter heureusement les catastrophes causées par la Grande Révolution culturelle de 1966 à 1976 au continent. Pour élargir son horizon artistique, il s'est rendu en France en septembre 1969 et s'est installé à Paris.
Dans le processus de création picturale de Chan Kin-chung, nous pouvons constater clairement comment au XXe siècle l'art chinois est passé par un chemin tortueux pour essayer de se concilier et de fusionner avec l'art occidental. Les propositions relatives à l'« introduction de l'art occidental pour l'enrichissement de l'art chinois », à la « fusion des arts chinois et occidental » ou à la « conciliation des arts chinois et occidental » représentaient le courant idéologique principal guidant le développement de la culture et de l'art chinois au XXe siècle, et l'idéal modèle embrassé par l'écrasant majorité des intellectuels ou l'élite culturelle.— Monsieur Chia Chi Jason Wang


Il y a 55 illustrations dans cet ouvrage, tout est en couleur, ainsi que le reste de la collection.

Dans la même collection (Les Cent Maîtres de la Peinture Chinoise):
- Song Huizong, l'empereur artiste
- Qi Baishi, le génie paysan
- Ba Da Shanren, Le peintre moine
- Chan Kin-chung, Le poète des choses vues
- Fu Baoshi, un génie du siècle (à paraître bientôt)
- Li Keran, la délicatesse de l'encre (à paraître bientôt)
- Song Huizong, l'empereur artiste (à paraître bientôt)